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INTERFERON-ALPHA ET INTERLEUKINE-2 EN SOUS CUTANE DANS LE CANCER DU REIN METASTATIQUE : RESULTATS DU SCAPP III

Introduction : L’utilisation de l’interleukine-2 (IL-2) est classique dans le traitement du cancer du rein métastatique. Le programme SCAPP III avait pour but l’évaluation de l’efficacité et de la tolérance de l’association d’IL-2 et d’interferon-alpha (IF-a) en ambulatoire dans ce type de population.
Matériel et Méthodes : Le traitement d’induction comprenait 8 semaines d’association d’IL-2 (Proleukin*) et d’IF-a (Roferon*) en sous-cutané (SC). Les doses d’IL-2 étaient identiques au programme SCAPP I, soit 18 et 9 MUI / 24 h, 5 jours chaque semaine. La dose d’IF-a était de 6 MUI / 24 h, 3 jours par semaine. Les patients qui présentaient une régression tumorale ou une stabilité de la maladie étaient randomisés en deux bras : soit consolidation (traitement d’induction à demi-dose 4 semaines), soit entretien (7 cycles de deux semaines de traitement toutes les 5 semaines).
Résultats : Depuis mai 1997, 108 patients ont été inclus dans cette étude. Actuellement, une évaluation de l’efficacité et de la tolérance est possible pour 91 patients (67 hommes et 24 femmes), âge moyen 57 ans (20-65), PS=0 (78 patients) PS=1 (13 patients). Le traitement a été diminué ou arrêté chez 26 patients pour toxicité et dans 11 cas pour progression. Après traitement d’induction, 21 patients présentaient une réponse objective (23%) avec une rémission complète dans 4 cas. Une toxicité de grade IV existait dans 4 cas et 36 patients présentaient une toxicité de grade III (fièvre, anorexie, asthénie). Parmi les 51 patients ayant présenté une réponse objective ou une maladie stable, 21 patients ont reçu un traitement de consolidation, 20 patients un traitement d’entretien. Les courbes actuarielles de survie à un et deux ans sont respectivement de 71% et 46%.
Conclusion : Le test triangulaire a été utilisé pour l’analyse statistique en retenant un taux de réponse minimum de 20% et maximum de 32%, selon les donnèes actuelles de la littérature. Les résultats préliminaires de l’analyse séquentielle des 90 premiers patients indiquent qu’il convient de poursuivre cette étude clinique.

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