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La téstostéronémie totale préopératoire (

Objectifs.- Etudier la relation entre testostéronémie et agressivité du cancer de la prostate, par une étude prospective dans une cohorte de patients ayant subi une prostatectomie totale pour cancer de la prostate localisé.

Méthodes.- Cent sept patients avec un cancer cliniquement localisé de la prostate ont eu un dosage de la testostérone totale avant la prostatectomie totale laparoscopique dans notre service. Les résultats ont été classés en 2 groupes en fonction de la testostérone totale <3 ng / ml (groupe 1) ou ? 3 ng / ml (groupe 2). Le dosage a été fait entre 7h et 11h du matin à jeun dans le même laboratoire. Le test de Student-test a été utilisé pour comparer des variables continues, et le chi2 pour comparer les variables catégorielles. Les courbes de survie ont été établies selon la méthode de Kaplan-Meier. Dans tous les tests, p <0,05 a été considéré comme significatif.

Résultats.- Tous les patients avaient un cancer localisé de la prostate basé sur le toucher rectal et les résultats de l’IRM préopératoire. Les 2 groupes (groupe 1 sérum 3ng/ml <testostérone sérique et le groupe 2 3ng/ml> testostérone) étaient similaires en termes d’âge, indice de masse corporelle, de comorbidités préopératoires (cardio-vasculaires et  diabète), stade clinique et PSA préopératoire. Concernant les caractéristiques pathologique, un faible taux de testostérone totale (<3ng/ml) était un facteur de risque indépendant pour un score de Gleason > 7 (p=0.01) et pour un cancer localement avancé (pT3-pT4) (p=0.04). Il n’y avait aucune association entre les niveaux de testostérone sérique et le statut des marges chirurgicales, d’une part et la récidive biologique d’autre part.

Conclusion.- Un faible taux de testostérone totale (< 3ng/ml) est un facteur prédictif de la maladie agressive (score de Gleason> 7 et extraprostatique: > pT2) chez les hommes ayant subi une prostatectomie totale pour cancer localisé de la prostate.

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