Objectif: Le PET-scan semble un examen prometteur pour une meilleure détection des métastases. Qu’en est-il pour la stadification des cancers du rein ?
Matériels et méthodes: 34 patients consécutifs devant être néphrectomisés pour un cancer du rein ont été évalués de manière prospective. Un PET-scan dédié pré ou post-opératoire et un scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) pré-opératoire ont été réalisés. Le PET-scan a été interprété sans que les données du TAP aient été communiquées. En cas de distorsion entre PET-scan et TAP, un deuxième TAP a été réalisé et une preuve histologique a été recherchée (ponction, curage ?)
Résultats :
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Pour 4 patients M+ au TAP, des sites métastatiques supplémentaires ont été révélés par le PET-scan.
Conclusions : Malgré le faible effectif de cette étude préliminaire, la valeur ajoutée du PET-scan semble discutable : 1 seul patient M- au TAP a été M+ au PET-scan. Pour certains patients M+ de nouveaux sites métastatiques ont pu être mis en évidence sans impact majeur sur la stratégie thérapeutique ultérieure. Le PET-scan ne semble pas apporter d’informations supplémentaires justifiant son indication en routine dans le bilan d’extension et la prise en charge des cancers du rein.