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L’INTUBATION URETERALE PROLONGEE PAR UNE SONDE DOUBLE J PERMET T’ELLE DE GUERIR LES LESIONS IATROGENES DE L’URETERE ?

INTRODUCTION ET OBJECTIFS : L’objectif de cette étude était d’évaluer rétrospectivement l’efficacité de la sonde double J comme traitement de première intention des lésions iatrogènes de l’uretère.

MATERIEL et METHODES : de janvier 95 à juillet 2002, 40 patients (n =50 uretères) ont été pris en charge pour une lésion iatrogène de l’uretère (16 uretères D, 14 uretères G, 10 bilatérales). Les lésions étaient secondaires à une geste gynécologique (28 uretères), digestif (12 uretères), urologique (5 uretères) et vasculaire (5 uretères). 14 patients avaent eu une radiothérapie externe (23 uretères). Les lésions urétérales étaient une plaie per – opératoire (n=5), une fistule post opératoires (n=6), une sténose post-opératoire par ligature et plicature (n=4) et une sténose par fibrose secondaire (n=35). 9 uretères ont été réparés chirurgicalement avec pose d’une sonde double J : 5 plaies de l’uretères diagnostiquées et réparées en per – opératoire et 4 fistules urétérales opérée dans la semaine suivant l’intervention. 41 uretères ont été traités par voie endoscopique avec mise en place d’une sonde en double J (34 intubations rétrogrades, 5 intubations double voie, 2 intubations antegrades). La sonde en double J a été laissés en place pendant une durée moyenne de 8 semaines (3 – 24S ). Le résultat a été évalué par une urétéro – pyélographie rétrograde à l’ablation de la sonde double J et une urographie intraveineuse entre le 1er et le 3ième mois

RESULTATS: 9 uretères ont cicatrisé sans sténose, soit un taux de succès de 18 %. Le taux d’échec a été de 82 % (41 uretères) dont : 22 uretères traités par une sonde double J changées tous les 6 mois (mauvais état général, réparation chirurgicale impossible, intervention refusée par le patient), 11 uretères traités chirurgicalement avec un taux de succès de 82% ( 3 urétéro-iléoplasties, 2 Boari avec leadbetter, 3 vessies psoïque avec leadbetter, 1 réimplantation urétéro-urétérale droite gauche, 1 réimplantion urétéro-vésicale selon la technique de Paquin et 1 néphro-urétérolyse avec anastomose pyélo-urétérale ), 7 uretères traité par voie endoscopique avec un taux de succès de 100% ( 6 Acucise® et 1 endourétérotomie), 1 néphrectomie réalisée en raison d’une atrophie rénale.

CONCLUSION : L’intubation prolongée par une sonde en double J permet de guérir une lésion iatrogène de l’uretère dans moins de 20 % des cas et permet de protéger le haut appareil urinaire , lorsque une seconde intervention réparatrice est envisagée à distance de la première et au long court lorsque la réparation n’est pas envisageable.

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