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Néphrolithotomie percutanée et urétérorénoscopie flexible pour le traitement des calculs urinaires du pole inférieur du rein. Etude multicentrique européenne.

Objectifs.- Les calculs urinaires du pole inférieur du rein représentent toujours un défi pour l’urologue. Nous présentons ici, les résultats d’une série multicentrique européenne pour la NLPC et l’urétérorénoscopie souple laser (URS-S).

Méthodes.- Les données ont été obtenues rétrospectivement entre 2005 et 2010 à partir d’une base de données commune à 7 centres européens. Les données analysées ont été : données radiologiques pré et post-opératoires, volume lithiasique, type d’anesthésie, type de fragmentation (balistique, US, laser), type d’accès percutané, utilisation d’une gaine d’accès urétérale, temps opératoire, taux de sans-fragment, taux de complication, durée d’hospitalisation, consommation d’antalgique, et suivi. Le sans-fragment était défini par l’absence de fragments ou fragments inférieurs à 2mm. Les deux groupes ont été comparés par tests du chi2 et Anova.

Résultats.- 238 patients ont été inclus : 113 NLPC (groupe 1) et 125 URS-S (groupe 2). Le volume moyen était de 2.24±2.06 cm2 (groupe 1) et 0.75±0.81 cm2 (groupe 2) (p=0.0001). Anesthésie générale : 100% groupe 1 et 80% groupe 2, (p=0.0001). Fragmentation balistique pour 84% des NLPC et laser pour 95% des URS-S. Taux de sans fragment immédiat de 90 et 81% et de 91 et 89% à trois mois pour respectivement groupe 1 et 2. Temps opératoire moyen de 73.3± 40 (groupe 1) et 63±37 minutes (groupe 2). 5,4% des patients du groupe 1 et 15,2% du groupe 2 ont bénéficié d’un second temps (p=0,001). 12 complications majeures pour le groupe 1 (11%) et aucune dans le groupe 2 (p=0,01). Taux de transfusion sanguine de 5,4% pour le groupe 1, 0 pour le groupe 2 (p=0,001). Temps d’hospitalisation moyen de5.7j ±3.3 et 2.6±1.7 pour groupes 1 et 2and 2 (p=0.0001). 95% des patients du groupe 1 et 52% du groupe 2 ont eu recours aux antalgiques pour plus de 24 heures (p=0.0001).

Conclusion.- Les résultats de notre étude rétrospective montrent l’efficacité et la morbidité peu sévère des deux technologies. Une étude prospective randomisée reste indispensable pour comparer parfaitement les deux techniques.

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