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Relecture centralisée des biopsies prostatiques de « l’European Randomised Screening for Prostate Cancer (ERSPC) »: les discordances ne portent que sur des microfoyers

Dans le cadre de l’étude ERSPC , il a été proposé aux hommes agés de 50 à 70 ans, si leur PSA>3ng/ml, des biopsies en sextant. Les 141 premières séries de biopsies réalisées ont fait l’objet d’une relecture centralisée.

Matériel et méthodes : Les biopsies anonymisées ont été revues par deux experts pathologistes pour apprécier la présence ou non de cancer mais aussi de PIN, et de « foyers suspects de malignité ». Pour chaque lame, la surface du matériel examiné était mesurée grâce à un système d’analyse d’image (Image J°).

Résultats : Tous les cancers diagnostiqués par les pathologistes initiaux ont été confirmés. 10/141 cas (7,1%) étaient discordants :

Nb de cas pathologiste local relecteur 1 relecteur 2

n=4 cancer cancer 3 suspects, 1 bénin

n=3 bénin cancer cancer

n=1 bénin suspect cancer

n=2 1 bénin, 1 suspect cancer bénin



Le coefficient kappa était de 0,865 (p<0.0001) témoignant d’une excellente concordance globale entre relecteurs et pathologiste local.

On notait une grande variabilité du nombre de biopsies réalisées (6-20, médiane 10) et de surface de tissu examiné (14.000-120.000 pixels, médiane 46.000), non liée au diagnostic de malignité ou à la discordance.

Tous les cas discordants étaient des microfoyers inférieurs à 2 mm. L’absence de transmission des lames d’IHC est en partie responsable des discordances. Les 6 cas discordants qui n’ont pas initialement fait l’objet d’une étude immunohistochimique vont être marqués avec le cocktail P63/P504S.

Conclusion La bonne connaissance des pièges diagnostiques et l’utilisation régulière des outils immunohistochimiques ont augmenté la fiabilité diagnostique en matière de cancer de prostate. Il n’existe pas de faux-positif parmi les diagnostics de cancer proposés par les pathologistes locaux.

201152006Mazerolles CDiaporama


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