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    Numéro 11- Volume 24- pp. e1-e8 (Septembre 2014)

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    • Traitement anticholinergique de l’hyperactivité vésicale de la personne âgée et ses impacts sur la cognition. Revue de la littérature

      Résumé
      Objectifs

      Décrire les effets sur le système nerveux central des médications anticholinergiques utilisées dans le traitement de l’hyperactivité vésicale chez le sujet âgé.

      Méthodes

      Une étude de la littérature après une recherche Medline des articles publiés jusqu’à mars 2014 a été effectuée. Les mots clés portaient sur l’hyperactivité vésicale, les médicaments anticholinergiques et antimuscariniques, le système nerveux central, la cognition, la personne âgée. Les articles retenus étaient les articles pertinents sur le traitement anticholinergique de l’hyperactivité vésicale du sujet âgé.

      Résultats

      Plusieurs anticholinergiques sont disponibles pour le traitement de l’hyperactivité vésicale : oxybutynine, toltérodine, fésotérodine, darifénacine, trospium chloride, solifénacine. Parmi toutes ces molécules, le passage de la barrière hémato-encéphalique est le plus important pour l’oxybutynine, moindre pour la solifénacine, la darifénacine et la toltérodine, et le plus bas pour la fésotérodine et le trospium. Les effets secondaires centraux dépendent de la susceptibilité pharmacologique du patient, de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, de l’importance de la dégénérescence neuronale cholinergique, de la charge anticholinergique totale et du statut cognitif de base du patient. Les effets anticholinergiques centraux sont variés allant du trouble mnésique à la confusion, des hallucinations à la détérioration, jusqu’au coma. Parmi les différents anticholinergiques, l’oxybutynine a la moins bonne tolérance et la fésotérodine et le trospium la meilleure.

      Conclusion

      Les anticholinergiques améliorent significativement les symptômes urinaires d’hyperactivité vésicale mais ils affectent les performances cognitives particulièrement chez la personne âgée. Leur fréquence et la pertinence clinique de la dégradation cognitive restent assez mal évaluées. L’existence de ces effets centraux doit conduire à une évaluation stricte avant le traitement et au cours de son suivi afin de ré-évaluer l’intérêt du traitement dans cette population fragile.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement anticholinergique de l’hyperactivité vésicale de la personne âgée et ses impacts sur la cognition. Revue de la littérature

      Summary
      Objectives

      Describe the central nervous system (CNS) adverse effects of anticholinergic drugs used for the treatment of overactive bladder (OAB) in the elderly.

      Patients and methods

      Relevant data from the literature were identified primarily through a Medline search of articles published through December 2013. The search terms included overactive bladder, central nervous system, elderly, anticholinergic, and antimuscarinic. Articles were chosen for inclusion based on their pertinence to the focus on treatment of OAB in the elderly.

      Results

      Several anticholinergic drugs are available for the treatment of OAB, including oxybutinin, tolterodine, trospium chloride, solifenacine, fesoterodine. Among the agents reviewed, penetration of the blood-brain barrier (as predicted by lipophilicity, polarity, and molecular size and structure) is highest for oxybutinin, lower for tolterodine, solifenacine, and darifenacine, and lowest for fesoterodine and trospium chloride. Unwanted CNS adverse effects depend in part on patient specific variability in pharmacokinetic parameters, blood-brain barrier permeability, degree of cholinergic neuronal degeneration, total anticholinergic drug burden and patient's baseline cognitive status. The spectrum of anticholinergic CNS adverse effects ranges from drowsiness to hallucinations, severe cognitive impairment, and coma. Among the different anticholinergic agents, oxybutinin has been associated with cognitive impairment and trospium chloride and fesoterodine have shown favorable CNS tolerability.

      Conclusions

      Anticholinergic drugs improve significatively overactive bladder symptoms in older adults. However, potential CNS adverse effects of anticholinergic agents used in OAB must lead to a full evaluation before and during the treatment in order to evaluate benefice, risks and central side effects in this frail population.

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    • Impact des bandelettes sous-urétrales sur la sexualité : revue de la littérature

      Résumé
      But

      Évaluer l’impact de la mise en place d’une bandelette sous-urétrale sur la sexualité des patientes.

      Matériels et méthodes

      Il s’agit d’une revue de la littérature réalisée à partir d’une recherche bibliographique sur Pubmed, Medline, Embase et Cochrane. Les termes utilisés étaient stress urinary incontinence , sexual function , anti-incontinence surgery , minimaly invasive slings , mid-urethral slings , tension-free vaginal tape , transobturator vaginal tape . Nous avons sélectionné 69 études se rapportant aux troubles sexuels survenant après pose de BSU.

      Résultats

      Les résultats sont exprimés en médiane (IQR). Après chirurgie de l’incontinence urinaire à l’effort par bandelette sous-urétrale, 30 % (21–37) des patientes présentaient une amélioration de leur fonction sexuelle, 8,5 % (4,7–14) présentaient une altération de leur sexualité et 60 % (53–73) n’avaient aucun retentissement des bandelettes sous-urétrales sur leur sexualité.

      Conclusion

      La chirurgie de l’incontinence urinaire par bandelette sous-urétrale ne semble pas avoir d’impact négatif significatif sur la sexualité des patientes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact des bandelettes sous-urétrales sur la sexualité : revue de la littérature

      Summary
      Purpose

      To assess influence of miduretral sling (MUS) on patient's sexuality.

      Methods

      A comprehensive literature review using Pubmed, Medline, Embase and Cochrane: “stress urinary incontinence”, “sexual function”, “anti-incontinence surgery”, “minimaly invasive slings”, “mid-urethral slings”, “tension-free vaginal tape”, “transobturator vaginal tape”. Sixty-nine articles really dealt with the impact of MUS on sexuality.

      Results

      The data were expressed as the median and interquartile range (IQR; 25th–75th percentile). After MUS surgery, 30% (21–37) patients had sexuality improvement, 8.5% (4.7–14) had sexuality impairment and 60% (53–73) didn’t report change on their sexuality.

      Conclusion

      MUS surgery didn’t seem to impair significantly patient's sexuality.

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    • Réponses cutanées sympathiques et sclérose en plaques : étude descriptive, prospective et association aux troubles neuropérinéaux

      Résumé
      But

      Décrire les réponses cutanées sympathiques (RCS), reflet de l’activité sudoripare médiée par le système nerveux sympathique, chez des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) suivis pour troubles vésicosphinctériens et associer les anomalies des RCS aux troubles neuropérinéaux.

      Méthode

      Étude monocentrique prospective d’une population de SEP, ayant eu des scores de symptômes (Expanded Disability Status Scale [EDSS], Urinary Symptoms Profile [USP], Neurogenic Bowel Dysfunction [NBD], International Index of Erectile Function [IIEF] et Female Sexual Function Index [FSFI]) et un recueil des RCS à la paume, à la plante des pieds et au périnée, déclenchées par stimulation mécanique, avant et après traitement anticholinergique.

      Résultats

      Vingt-huit patients ont été inclus. Parmi eux, 18 avaient une abolition des RCS, respectivement 10, 14 et 17 sur la paume, le périnée et la plante des pieds. L’absence de RCS n’était pas reliée (p >0,05) avec la durée de la maladie, les scores EDSS, USP, NBD ou IIEF15. Il existait une relation statistiquement significative entre l’abolition des RCS au périnée et les troubles génito-sexuels de la femme (p =0,01). Le traitement anticholinergique a aboli 40 % des RCS aux mains et 67 % à la plante des pieds. L’abolition des RCS au périnée était associée à l’abolition des RCS à la plante des pieds (p =4×10−5).

      Conclusion

      Chez ces patients SEP consultant pour troubles neuropérinéaux, plus de la moitié avaient des anomalies des RCS, qui ne semblaient pas être associées aux troubles vésicosphinctériens ou anorectaux, mais aux troubles génito-sexuels chez la femme. La prise d’anticholinergique faisait fréquemment disparaître les RCS à la paume et à la plante des pieds.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Réponses cutanées sympathiques et sclérose en plaques : étude descriptive, prospective et association aux troubles neuropérinéaux

      Summary
      Objective

      Describe the sympathetic skin responses (SSRs), reflecting the sweat activity mediated by the sympathetic nervous system, in patients with multiple sclerosis (MS) followed for urinary disorders and associate SSRs abnormalities with neuroperineal disorders.

      Methods

      Prospective monocentric study of a population suffering from MS, who received symptom scores (Expanded Disability Status Scale [EDSS], Urinary Symptoms Profile [USP], Neurogenic Bowel Dysfunction [NBD], International Index of Erectile Function [IIEF] and Female Sexual Function Index [FSFI]) and whose SSRs were collected from the hand palm, the foot sole and the genital skin after mechanical stimulation, before and after anticholinergic drug.

      Results

      Twenty-eight patients were included. Among them, 18 had an abolition of SSR, respectively 10, 14 and 17 at palm, perineum and foot sole. The absence of SSR was not related (P >0.05) with the duration of disease, the EDSS score, USP, IIEF15 or NBD scores. There was a statistically significant relationship between the abolition of SSR at perineum and women genitosexual disorders (P =0.01). Anticholinergic drugs remove 40 % of SSRs at hand and 67 % at foot. The abolition of SSR at perineum was associated with the abolition of the SSR at sole (P =4×10−5).

      Conclusion

      In these MS patients with neuroperineal disorders, more than half showed abnormal SSR. These abnormalities did not seem associated with urinary or rectal disorders but with genitosexual disorders in women. Under anticholinergic treatment, SSR frequently disappeared at palm and foot sole.

      Level of evidence

      4.

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    • Kinésithérapie et symptômes du bas appareil urinaire chez des patients atteints de la sclérose en plaques : étude contrôlée randomisée

      Résumé
      But

      Cet essai contrôlé randomisé comparait l’efficacité des exercices du plancher pelvien vs stimulation transcutanée du nerf tibial postérieur.

      Patients et méthodes

      Les critères d’inclusion étaient un score EDSS<7 et présence de symptômes du bas appareil urinaire. Les critères d’exclusion étaient une poussée de la maladie durant l’étude, une infection urinaire ou une grossesse. Le résultat principal concernait la qualité de vie (questionnaire SF-Qualiveen). Les résultats secondaires impliquaient un score d’hyperactivité vésicale (questionnaire USP) et la fréquence des urgences mictionnelles (catalogue mictionnel). Le calcul de la taille de l’échantillon était effectué après l’inclusion de 18 sujets. Les données étaient analysées en aveugle. Chaque patient suivait 9 séances hebdomadaires de 30minutes comprenant aléatoirement soit des exercices du plancher pelvien avec biofeedback (travail de l’endurance et du relâchement périnéal), soit des stimulations transcutanées du nerf tibial postérieur (courant rectangulaire alternatif bi-phasique de basse fréquence).

      Résultats

      Au total, 31 patients étaient inclus. Aucune différence n’apparaissait entre les groupes pour la qualité de vie, l’hyperactivité vésicale et la fréquence des urgences mictionnelles journalière (respectivement p =0,197, p =0,532 et p =0,788). Ces paramètres étaient significativement améliorés dans le groupe exercices du plancher pelvien (n =16) (respectivement p =0,004, p =0,002 et p =0,006) et dans le groupe stimulation du nerf tibial (n =15) (respectivement p =0,001, p =0,001 et p =0,031).

      Conclusion

      Les exercices du plancher pelvien ainsi que la stimulation transcutanée du nerf tibial postérieur amélioraient identiquement les symptômes liés à l’urgenturie chez des patients atteints modérément de la sclérose en plaques.

      Niveau de preuve

      2.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Kinésithérapie et symptômes du bas appareil urinaire chez des patients atteints de la sclérose en plaques : étude contrôlée randomisée

      Summary
      Aim

      This randomized controlled trial compare the efficacy of pelvic floor muscle training vs. transcutaneous posterior tibial nerve stimulation.

      Patients and methods

      Inclusion criteria were EDSS score<7 and presence of lower urinary tract symptoms. Exclusion criteria were multiple sclerosis relapse during the study, active urinary tract infection and pregnancy. The primary outcome was quality of life (SF-Qualiveen questionnaire). Secondary outcomes included overactive bladder (USP questionnaire) score and frequency of urgency episodes (3-day bladder diary). Sample size was calculated after 18 patients were included. Data analysis was blinded. Each patient received 9 sessions of 30minutes weekly. Patients were randomized in pelvic floor muscles exercises with biofeedback group (muscle endurance and relaxation) or transcutaneous posterior tibial nerve stimulation group (rectangular alternative biphasic current with low frequency).

      Results

      A total of 31 patients were included. No difference appeared between groups for quality of life, overactive bladder and frequency of urgency episodes (respectively P =0.197, P =0.532 et P =0.788). These parameters were significantly improved in pelvic floor muscle training group (n =16) (respectively P =0.004, P =0.002 et P =0.006) and in transcutaneous posterior tibial nerve stimulation group (n =15) (respectively P =0.001, P =0.001 et P =0.031).

      Conclusions

      Pelvic floor muscle training and transcutaneous posterior tibial nerve stimulation improved in the same way symptoms related to urgency in MS patients with mild disability.

      Level of evidence

      2.

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    • Bristol Stool Chart : étude prospective et monocentrique de « l’introspection fécale » chez des sujets volontaires

      Résumé

      Le Bristol Stool Chart (BSC) est un outil visuel, graphique et textuel, permettant aux patients l’identification de leurs selles sur 7 images accompagnés d’un descriptif. La forme des selles est mieux corrélée au temps de transit des marqueurs radio-opaques que leur fréquence. Ce score est largement utilisé dans le but de confirmer la présence d’une constipation et d’évaluer l’impact des différents traitements.

      But de l’étude

      Dans notre pratique quotidienne, nous avons été fortement surpris par la facilité et l’extrême précision qu’ont les patients de décrire leurs selles, signifiant ainsi qu’ils se livrent très habituellement à de telles vérifications. Nous avons voulu préciser les raisons d’une telle attitude.

      Matériel et méthodes

      Deux questionnaires ont été proposés à des sujets sains. Q1 était censé vérifier la sensibilité d’une version française dans une population de référence. Il permettait ainsi de préciser quelles étaient les difficultés ou non de comprendre les dessins et les descripteurs textuels, et d’interroger sur le caractère exhaustif de l’analyse par le BSC des selles et du fonctionnement intestinal. Tout sujet aux antécédent de pathologie ano-rectale ou sous traitement pour dysfonctionnement recto-colique était exclu de l’étude. Après que Q1 fut rempli, Q2 était alors proposé pour préciser les raisons de l’auto-examen des selles et la fréquence d’une telle investigation, une question spécifique concernant l’opinion que pouvait avoir le sujet concernant ce comportement en termes de gêne, de honte ou d’interrogation métaphysique.

      Résultats

      Quatre-vingt-cinq sujets volontaires ont été recrutés, 42 femmes et 43 hommes d’âge moyen 37,2ans (sd = 15,7). Le score moyen du BSC était de 2 (sd = 1), soit 2,07 (sd = 1,05) chez les femmes et 1,81 (sd 0,88) chez les hommes (p  = 0,22 NS au t test). Le nombre de catégories de selles retenues était : 1 seul type = 40 %, 2 types = 31 %, 3 types = 19 %, 4 types = 10 %. La catégorie des selles était 1 ou 2 (constipation) chez 17 % des sujets (23 % chez les femmes, 12 % chez les hommes) (p  = 0,075 au Chi2). La précision du BSC était jugée excellente et bonne dans 68 % des cas, moyenne dans 18 % et mauvaise dans 14 %. Sa facilité d’utilisation était jugée excellente et bonne dans 75 % des cas, moyenne dans 15 % et mauvaise dans 10 %. La fréquence de vérification des selles était systématique pour 37 % des sujets, 1 fois sur 2 pour 20 %, 1 fois sur 3 pour 13 % et 1 à 4 fois par mois pour 30 % d’entre eux. Les raisons de l’auto-inspection des selles étaient dans 54 % des cas une simple habitude et dans 46 % une procédure d’auto-surveillance à visée de dépistage. Quatre-vingts pour cent des sujets déclaraient n’avoir ni pudeur ni honte à un tel exercice, seuls 17 % se questionnaient sur la rationalité d’une telle conduite.

      Conclusion

      Le BSC est un outil largement utilisé en pratique, aidant au diagnostic de constipation et au contrôle des traitements. Il n’y a pas de barrières psychologiques ou d’inconvénients métaphysiques à son utilisation. Il semble néanmoins légitime de s’interroger sur les causes cachées d’un tel comportement d’auto-inspection des selles, relevant de raisons inconscientes reflétant bien probablement la nature profonde et intime de l’individu.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bristol Stool Chart : étude prospective et monocentrique de « l’introspection fécale » chez des sujets volontaires

      Summary

      The Bristol Stool Chart (BSC) allows patients to identify their stool form using seven different images with accompanying written descriptors. Stool form was found to correlate better than stool frequency with whole-gut transit as measured by a radio-opaque marker study. This score is widely used in order to verify the presence of a constipation and to evaluate the therapeutic impact of various treatments.

      Goal of the study

      In our clinical practice, we was strongly surprised by the facility and the great precision of the patients to report their stool form, meaning that they usually and daily verify these stools. We wanted to precise the goals of a such attitude.

      Material and methods

      Two questionnaires were proposed to healthy and voluntary subjects. Q1 was supposedly presented in order to verify the sensibility of a French version of BSC in a healthy population. Thus, Q1 precised the difficulties or not to understand pictures and written descriptors, asked about exhaustive analysis by means of BSC of stool form and bowel condition. All subjects with history of ano-rectal disorders or specific treatment for bowel dysfunction were excluded. After Q1 fulfilled, Q2 was proposed to the subjects. Q2 was designed to precise the goals of the patient when he look at his stool and the frequency of such an investigation. Finally a specific question concerning the subject opinion about this behavior in terms of bothersome, shame, or metaphysic interrogation.

      Results

      Eighty-five healthy subjects were recruited (42 female and 43 male). Mean age was 37.2 (sd = 15.7). Mean score of BCS was 2.07 (sd =1.05) (2.07 for female and 1.81 for male, P = 0.22). Number of categories of stool form was only 1 in 40%, 2 categories in 31%, 3 in 19%, 4 in 10%. Presence of a constipation defined by category 1 or 2 was found in 17% (23% in F, 12% in M, P = 0.075). Precision of BSC was noted as excellent in 68%, moderated in 18% and poor in 14%. BSC was considered as easy to use in 75%. Frequency of inspection of feces was systematic for 37%, 1/2 in 20%, 1/3 in 13%, 1 to 4 per month in 30%. The goal of inspection was “routine” in 54%, and devoted to track down any pathological condition (“self examination”) in 46%. Eighty percent of the subjects considered having no shame or specific reticence and only 17% of them, had some interrogations concerning the real rational of such an inspection.

      Conclusion

      BSC is a useful tool widely used in routine practice, helping to the diagnosis of constipation and the control of the different therapeutic strategies. There is no psychological barriers or metaphysics inconveniences for its use. But it seems legitimate to understand the hidden reasons of such a behavior with unconscious purposes reflecting the intimal nature of the humans.

      Level of evidence

      3.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 11, 24, i

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    • Bandelette sous-urétrale TVT rétropubienne compliquée d’une plaie vésicale peropératoire : peut-on se passer du sondage urinaire postoperatoire ?

      Résumé
      Objectif

      Les bandelettes sous-urétrales (BSU) rétropubiennes peuvent se compliquer de plaie vésicale. Il n’existe pas de consensus concernant la durée du sondage vésical après plaie vésicale survenant lors de la mise en place d’une BSU : elle varie de quelques heures à quelques jours. Dans notre pratique nous retirons la sonde urinaire immédiatement en fin d’intervention.

      Matériel et méthode

      Étude rétrospective de type exposés/non exposés. Groupe 1 (exposés) : 8 femmes ayant eu une plaie de vessie en cours de BSU et groupe 2 (non exposés) : 32 femmes (ratio non exposés/exposés : 4:1).

      Résultats

      L’âge (ans), l’IMC (kg/m2) et la PCUM (cmH2 O) moyen (écart-type) étaient : 62(13) vs 59(10), 25(4) vs 26(4) et 42(18) vs 43(16), dans le groupe 1 et dans le groupe 2, respectivement (p =0,55, 0,56 et 0,92). Aucune réhospitalisation ou complication postopératoire n’a été observées dans les 2 groupes. Une douleur sus-pubienne postopératoire dépassant une valeur de 30/100 sur une échelle numérique simple a été observée dans 1/8 (12 %) et 3/32 (10 %) cas, dans le groupe 1 et dans le groupe 2, respectivement (p =1,00). Les taux de succès sur l’incontinence urinaire à l’effort n’était pas significativement différents dans les deux groupes : 8/8 (100 %) vs 28/32 (87 %), dans le groupe 1 et dans le groupe 2, respectivement (p =0,56). Les niveaux de satisfaction étaient comparables dans les deux groupes : score PGI-I à 1(très satisfaite) dans 6/8 (75 %) et dans 24/32 (75 %) cas, dans le groupe 1 et dans le groupe 2, respectivement (p =1,00). Des urgenturies de novo ont été observées dans 0/8 (0 %) vs 3/32 (10 %) cas, dans le groupe 1 et dans le groupe 2, respectivement (p =1,00).

      Conclusion

      Dans cette petite série rétrospective de plaie de vessie lors de la pose d’une BSU rétropubienne, l’abstention de drainage vésical ne semble pas s’être accompagnée d’une augmentation de la morbidité postopératoire.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bandelette sous-urétrale TVT rétropubienne compliquée d’une plaie vésicale peropératoire : peut-on se passer du sondage urinaire postoperatoire ?

      Summary
      Objective

      Retropubic mid-uretral sling (MUS) procedure may be complicated by bladder injury (intraoperative cystotomy). There is no scientific consensus on the length of catheter drainage following bladder injury during MUS procedure: it varies from hours to days. We have made it our policy to immediately remove the catheter. The objective of the current study was to assess the results associated with immediate removal of catheter drainage following intraoperative bladder injury during retropubic MUS procedure.

      Methods

      Retrospective case-control study. Group 1 (cases): 8 women who have experienced bladder injury during retropubic MUS procedure and group 2 (controls): 32 women (ratio of controls to cases: 4:1).

      Results

      Mean (sd) age, BMI and MUCP were 62(13) vs. 59(10), 25(4) vs. 26(4) and 42(18) vs. 43(16), in group 1 and group 2, respectively (P =0.55, 0.56 and 0.92). Minimum follow-up duration was 12months. None patient was lost to follow-up in group 1 (cases) and 2 patients were lost to follow-up in group 2 (controls) at 12months follow-up. No rehospitalization or postoperative complication was noted in both groups. Immediate suprapubic postoperative pain exceeding 30/100 on VAS occurred in 1/8 (12%) and 3/32 (10%), in group 1 and group 2, respectively (P =1.00). Urinary stress incontinence cure rates were not significantly different between the two groups: 8/8 (100%) vs. 28/32 (87%), in group 1 and group 2, respectively (P =0.56). The level of satisfaction was comparable in both groups: PGI-I score was equal to 1(very satisfied) in 6/8 women (75%) and in 24/32 women (75%), in group 1 and group 2, respectively (P =1.00). De novo urgency was observed in 0/8 (0%) vs. 3/32 (10%), in group 1 and group 2, respectively (P =1.00).

      Conclusion

      In the current short retrospective series, immediate removal of catheter drainage following intraoperative bladder injury during retropubic MUS procedure was not associated with an increased prevalence of complications.

      Level of evidence

      4.

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    • Guidelines for practical usage of botulinum toxin type A (BoNTA) for refractory idiopathic overactive bladder management: Translation of French recommendations

      Résumé
      Objectifs

      Définir des recommandations pour l’utilisation pratique de la toxine botulinique de type A (BoNTA) dans l’hyperactivité vésicale réfractaire idiopathique (HAVRI).

      Méthode

      Élaboration de recommandations de bonne pratique par consensus formalisé, validées par un groupe de 13 experts puis par un groupe de lecture indépendant.

      Résultats

      En cas d’infection urinaire, celle-ci doit être traitée et l’injection reportée. Avant l’injection, il est recommandé de s’assurer de la faisabilité et de l’acceptabilité de l’auto-sondage. L’injection peut être réalisée après une anesthésie locale urétro-vésicale (lidocaïne), éventuellement complétée par l’inhalation de protoxyde d’azote et parfois sous anesthésie générale. L’injection sera réalisée au bloc opératoire ou en salle d’endoscopie. La vessie ne doit pas être trop remplie (risque de perforation). Le traitement doit être appliqué en 10 à 20 injections de 0,5 à 1mL réparti de manière homogène dans la vessie en restant à distance des méats urétéraux. Il n’est pas recommandé de laisser en place une sonde vésicale sauf en cas d’hématurie importante. Le patient doit être surveillé jusqu’à la reprise mictionnelle. Une note d’information sur les effets indésirables éventuels doit lui être remise à sa sortie. Une consultation doit être prévue 3mois après la première injection (calendrier mictionnel, débit-métrie, résidu post-mictionnel et examen cytobactériologique des urines). Un résidu>200mL et/ou symptomatique doit faire discuter des auto-sondages. Une nouvelle injection pourra être envisagée lorsque le bénéfice clinique de la précédente s’estompe (entre 6 et 9mois).

      Conclusions

      Le respect de ces recommandations devrait permettre une utilisation optimale de la BoNTA.

      Guidelines for practical usage of botulinum toxin type A (BoNTA) for refractory idiopathic overactive bladder management: Translation of French recommendations

      Summary
      Objective

      Provide guidelines for practical usage of botulinum toxin type A (BoNTA) for refractory idiopathic overactive bladder management.

      Patients and methods

      Guidelines using formalized consensus guidelines method. These guidelines have been validated by a group of 13 experts quoting proposals, subsequently reviewed by an independent group of experts.

      Results

      In the case of patients with urinary tract infection, it must be treated and injection postponed. Before proposing an injection, it is recommended to ensure the feasibility and acceptability of self-catheterisation by patient. The injection can be performed after local anesthesia of the bladder and urethra (lidocaine), supplemented where necessary by nitrous oxide inhalation and sometimes under general anesthesia. Injection is performed in the operating room or endoscopy suite. The bladder should not be too filled (increased risk of perforation). Treatment should be applied in 10 to 20 injections of 0.5 to 1mL homogeneously distributed in the bladder at a distance from the urethral orifices. It is not recommended to leave a urinary catheter in place except in cases of severe hematuria. The patient should be monitored until resumption of micturition. After the first injection, an appointment must be scheduled within 3months (micturition diary, uroflowmetry, measurement of residual urine and urine culture). Performance of self-catheterisation should be questioned in the case of a symptomatic post-void residual and/or a residue>200mL. A new injection may be considered when the clinical benefit of the previous injection diminishes (between 6 and 9months). A period of three months must elapse between each injection.

      Conclusions

      Implementation of these guidelines may promote best practice usage of BoNTA with optimal risk/benefit ratio.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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