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    Numéro 3- Volume 25- pp. 115-176 (Mars 2015)

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    • Effets négatifs sur la sexualité des traitements médicamenteux des symptômes du bas appareil urinaire liés a l’hypertrophie bénigne de la prostate

      Résumé
      But

      L’objectif de cette revue était de discuter les effets négatifs sur la sexualité des médicaments des symptômes du bas appareil urinaire liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate (SBAU-HBP).

      Matériel

      Une revue non systématique de la littérature a été réalisée. Elle englobait les études randomisées des sept médicaments concernés et les résumés des caractéristiques de ces produits. Ce travail n’a pas pour objectif de comparer les différents médicaments.

      Résultats

      Seules les fréquences maximales rapportées sont présentées dans ce résumé. Avec l’alfuzosine LP, elles étaient de 2,8 % vs 1,3 % avec le placebo pour la dysfonction érectile (DE) et de 1 % vs 0 % pour les troubles de l’éjaculation (TEj). Avec la doxazosine, l’incidence était de 5,8 % vs 3,3 % pour la DE, 3,6 % vs 1,9 % pour la baisse de la libido (BL) et 0,4 % vs 1,4 % pour les TEj. L’incidence des TEj avec la tamsulosine était de 11 % vs <1 % pour le placebo, et pour la silodosine, elle était de 28,1 % vs 1,1 %. Avec le finastéride sur 12 mois, la fréquence la plus élevée était de 9 % vs 5 % pour la DE, 4,4 % vs 1,5 % pour les TEj et 6,4 % vs 3,4 % pour la BL. À 24 mois, pour le dutastéride, les fréquences étaient 7,3 % vs 4,0 % pour la DE, 2,2 % vs 0,8 % pour les TEj et 4,2 % vs 2,1 % pour la BL. Aucun effet négatif sur l’éjaculation ou la libido n’a été rapporté pour le tadalafil, inhibiteur de la PDE5 et la toltérodine, anticholinergique. Pour les extraits de plantes, aucun effet indésirable (EI) sexuel n’a été rapporté parmi les EI les plus fréquents.

      Conclusion

      Les médicaments des SBAU-HBP peuvent altérer l’érection, l’éjaculation et la libido. Une meilleure connaissance des effets indésirables de chaque médicament pourrait mieux orienter les médecins dans la prise en charge des hommes ayant des SBAU-HBP.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Effets négatifs sur la sexualité des traitements médicamenteux des symptômes du bas appareil urinaire liés a l’hypertrophie bénigne de la prostate

      Summary
      Purpose

      The aim of this review is to discuss the negative effects on sexual function of medications for lower urinary tract symptoms secondary to benign prostatic hyperplasia (LUTS-BPH).

      Methods

      An international non-systematic literature review was performed. It included randomized trials of seven drugs of interest and the summaries of the characteristics of these products. This work did not aim comparison between the drugs.

      Results

      Only maximal reported frequencies are presented in this abstract. With prolonged-release alfuzosin, they were 2.8% vs. 1.3% for erectile dysfunction, compared to placebo and 1% vs. 0% for ejaculatory dysfunction. With doxazosin, the incidence was 5.8% vs. 3.3% for erectile dysfunction, 3.6% vs. 1.9% for reduced libido and 0.4% vs. 1.4% for ejaculatory disorders. The incidence of ejaculatory disorders with tamsulosin, was 11% vs. <1% with the placebo and with silodosin, it was 28.1% vs. 1.1%. With finasteride, at 12 months, the highest frequency was 9% vs. 5% for erectile dysfunction, 4.4% vs. 1.5% for ejaculatory disorders and 6.4% vs. 3.4% for reduced libido. At 24 months, for dutatsteride, frequencies were 7.3% vs. 4.0% for erectile dysfunction, 2.2% vs. 0.8% for ejaculatory disorders and 4.2% vs. 2.1% for reduced libido. For tadalafil, a phosphodiesterase-5 inhibitor, and tolerodine, an anticholinergic drug, no negative effect on ejaculation or libido has been reported. For plant extracts, no sexual adverse effects (AEs) were reported among the most common AEs.

      Conclusion

      The medications for LUTS-BPH may alter erection, ejaculation or libido. A greater knowledge of the adverse effects of each of these drugs could guide physicians in the clinical management of men with BPH-LUTS.

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    • Imagerie post-thérapeutique du cancer de la prostate

      Résumé
      Introduction

      Plusieurs options thérapeutiques sont actuellement possibles pour le traitement du cancer de la prostate. L’IRM prostatique à une place importante pour la détection et le bilan d’extension du cancer de la prostate, mais également dans l’évaluation post-thérapeutique et la détection des récidives tumorales. L’imagerie nucléaire et en particulier le PET/TDM à la choline a également une place indispensable dans cette indication. Nous verrons dans cette revue qu’elle est la part de ces différentes techniques dans l’évaluation post-thérapeutique du cancer de la prostate.

      Méthode

      Une revue de la littérature récente a été réalisée, en utilisant la base de données PubMed/Medline, pour rechercher les publications en texte intégral publiées entre 2002 et septembre 2013, relatives à l’imagerie post-thérapeutique du cancer de la prostate. Les articles obtenus ont été sélectionnés sur leur méthodologie, la langue de publication anglaise ou française, la pertinence par rapport au sujet traité et leur date de publication.

      Résultats

      Pour les patients avec une suspicion clinique de récidive après traitement du cancer prostatique, l’objectif de l’imagerie est de distinguer les récidives purement locales des extensions métastatiques. L’IRM et le PET/TDM à la choline sont complémentaires dans cette indication. Dans cette revue, nous discutons des indications de l’imagerie, de la présentation des récidives locales en fonction des traitements initiales et de l’apport de PET/TDM dans la détection des extensions métastatiques.

      Conclusion

      L’IRM fonctionnelle est actuellement l’examen de référence pour l’évaluation des récidives locales que ce soit après prostatectomie, radiothérapie ou traitement focal. Le PET/TDM à la choline permet la détection des extensions métastatiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Imagerie post-thérapeutique du cancer de la prostate

      Summary
      Introduction

      Diagnosis, localization of recurrence in the management of prostate cancer patients with increasing concentrations of tumor serum markers is crucial for treatment planning of the patients. The present review describes the role of prostate MRI and (18) Fcholine PET/computed tomography (CT) in tumor detection and extent, when there is a suspicion of residual or recurrent disease after treatment of prostate cancer.

      Method

      A systematic review of the literature was performed by searching in the PUB MED/MEDLINE database searching for articles in French or English published between the last 12years.

      Results

      In patient with a clinical suspicion of recurrence after treatment for prostate cancer, imaging can be used to distinguish between local recurrence and metastatic disease. (11)C-choline PET/CT and pelvic multiparametric MR imaging (mp MRI) are complementary in this indication. In this paper, the current status of imaging techniques used for the staging of patients with suspected locally recurrent or metastatic disease in patients treated for prostate cancer were reviewed.

      Conclusion

      Mp MRI of the prostate may be valuable imaging modality for the detection and localization of local recurrence. C-choline PET/CT offers an advantage in detecting metastatic disease to lymph node and bone.

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    • Une taille tumorale supérieure à 7 cm influence-t-elle les résultats de la néphrectomie partielle pour tumeur du rein ?

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’impact d’une taille tumorale supérieure à 7cm sur les résultats de la néphrectomie partielle (NP), et comparer l’intérêt pronostique de la taille tumorale à celui du score RENAL.

      Patients et méthodes

      Une étude rétrospective a été réalisée chez les patients traités par NP de 2006 à 2013 pour une tumeur du rein cT1b ou cT2. Les résultats fonctionnels, carcinologiques et l’accomplissement du Trifecta (association des 3 critères : temps d’ischémie chaude<25min, absence de complications post-opératoires et résection tumorale complète) ont été analysés selon la taille tumorale (cT1b vs. cT2) et le score RENAL.

      Résultats

      Parmi les 334 NP réalisées pendant la période étudiée, 57 ont été incluses (41 cT1b et 16 cT2), avec un suivi médian de 23,5 mois (6–88). Les paramètres opératoires n’étaient pas différents hormis pour le taux de conversion qui était supérieur dans le groupe cT2 (30 % vs. 4,3 % ; p =0,02). À j4 postopératoire, le groupe cT2 présentait une altération de la fonction rénale supérieure au groupe cT1b (p =0,04), qui n’était plus retrouvée à 6 mois. L’analyse des résultats carcinologiques ne retrouvait aucune différence entre les 2 groupes. Enfin, la taille tumorale n’était pas pronostique de l’accomplissement du Trifecta, contrairement au score RENAL (p =0,03).

      Conclusion

      Les résultats de la NP pour des tumeurs de plus de 7cm étaient similaires à ceux des tumeurs de taille comprise entre 4 et 7cm, sous réserve de la réaliser pour des indications sélectionnées et basées sur des scores de complexité tel que le score RENAL. Ce dernier a en effet été retrouvé comme ayant un intérêt pronostique supérieur à la taille tumoral pour la NP.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Une taille tumorale supérieure à 7 cm influence-t-elle les résultats de la néphrectomie partielle pour tumeur du rein ?

      Summary
      Objective

      To assess the impact of a tumor size higher than 7cm on partial nephrectomy (PN) outcomes compared to a tumor size ranging between 4 and 7cm and to compare this impact to one of the RENAL score.

      Patients and methods

      Data from patients who underwent PN between 2006 and 2013 were retrospectively analysed. Patients with cT1b tumors and cT2 were included. Functional and oncological outcomes were compared. Analysis of the achievement of Trifecta (defined as a combination of warm ischemia time<25min, negative surgical margins and no perioperative complications) was performed according to the tumor size and the RENAL score.

      Results

      Among 334 PN, 57 patients were included, (41 cT1b and 16 cT2), with a median follow-up of 23.5 months (6–88). There was no difference between the groups regarding intraoperative parameters except for the conversion rate, which was higher in the cT2 group (30% vs. 4.3%; P =0.02). The cT2 group also presented higher renal function impairment at postoperative day 4 (P =0.04) which did not persist at 6 months. There was no significant difference in oncologic outcomes between the 2 groups. The rate of achievement of the Trifecta did not differ between cT1b and cT2 groups. Conversely, Trifecta rate was higher in case of low complexity renal masses (RENAL score 4–6) compared to complex renal tumors (RENAL score 7–9 and 10–12).

      Conclusion

      Our results showed that a tumor size higher than 7cm had no impact on PN outcomes in selected tumors according to complexity scores such as the RENAL score. Furthermore, a lower RENAL score appeared to be significantly associated with the Trifecta achievement.

      Level of evidence

      5.

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    • Évolution du nombre de cas incidents de cancer de la prostate en France de 2001 à 2012 à partir de données hospitalières de 5 centres

      Résumé
      Objectifs

      Recueil du nombre de cas incidents annuels de cancer de la prostate dans 5 registres hospitaliers. Décrire les caractéristiques et l’évolution des cas incidents et les comparer à celles des registres de cancer nationaux dans la période.

      Matériel et méthodes

      Étude observationnelle multicentrique prospective de 2001 à 2012 dans 5 centres hospitaliers français d’urologie publics et privés. Les données recueillies sont le nombre de biopsies prostatiques total et le nombre de biopsies positives, l’âge, le PSA et grade de Gleason. Les biopsies faites pour cancer en réévaluation sont exclues.

      Résultats

      Au total, 18 392 biopsies prostatiques sont incluses. Le taux moyen annuel de biopsies positives était de 51 % (IC 95 % : 50–52) (9456/18 392) sur la période. L’évolution du nombre de biopsies positives par an montrait une augmentation de 2001 à 2007 (482 à 1028), puis une diminution de 2008 (855) à 2012 (649). L’âge médian au diagnostic était de 70ans (EIQ=1,5) en 2001 et de 68ans (EIQ=2,75) en 2012. Le PSA au diagnostic était<10ng/mL dans 65 % des cas et entre 10 et 20ng/mL dans 22 % des cas en 2012. L’âge des patients était plus jeune et différait significativement de celle des registres de cancer nationaux ce qui explique le décalage d’une année (2007 dans l’étude et 2006 pour les registres) du pic de cas incidents.

      Conclusion

      L’évolution du nombre de cas incidents de cancer de la prostate de 2001 à 2012 dans les 5 centres est similaire à celle des registres de cancer. Cette évolution observée est une donnée disponible pour les registres de cancer nationaux pour établir des projections de variation d’incidence entre 2 publications.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution du nombre de cas incidents de cancer de la prostate en France de 2001 à 2012 à partir de données hospitalières de 5 centres

      Summary
      Objectives

      The main objective is the study of the evolution of the number of incident cases of prostate cancer in France from 2001 to 2012 from 5 hospital centers of urology. The secondary objective is to describe the characteristics of the incident cases and to compare them to those of the patients of the national registers of cancer for the period.

      Material and methods

      Prospective observational multicentric study from 01/01/2001 to 31/12/2012 of databases in 5 French, public and private hospital centers of urology. The inclusive centers were selected outside departments with cancer register. The collected data were the prostatic biopsies performed in every center and the number of positive biopsies. The biopsies in cases of already known cancer and in re-evaluation were excluded. The data of age and stage (PSA and Gleason grade) were collected. The estimation of the incidence standardized in France is established after a period of observation of 3 years. The data updated in 2009 show a peak of incidence in 2005 then a decrease from 2006 (64,518 cases) until 2009 (53,465 cases). The median age in the diagnosis was of 70 years in 2005.

      Results

      Overall, 18,392 prostatic biopsies were included in the analysis. The average rate of positive biopsies was stable over the period 51.41% (IQR 0,02). The total number of cases of positive biopsies increased from 2001 to 2007 (482 cases in 1028 cases) in 2007, then decreased from 2008 to 2012 (649 cases). There was no difference in this variation between the centers. The median age in the diagnosis was of 70 years (EIQ=1.5) in 2001 and 68 years (EIQ=2.75) in 2012. PSA at diagnosis was<10ng/mL in 65% of cases and 10 to 20ng/mL in 22% of cases in 2012. The population of patients of the study differed significantly from that of FRANCIM on the distribution by age ranges (year 2005, P <0.0001 and year 2009, P <0.001), which explains the gap of one year (on 2007 instead of 2006) of the peak of incidental cases.

      Conclusion

      The evolution of the number of incidental cases of prostate cancer in France from 2001 to 2012 from hospital data of 5 centers are similar to those of the network of registers representative of the French population. This observed evolution represents data available for cancer registers to estimate incidence variation between 2 publications.

      Level of evidence

      4.

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    • Survie sans récidive biologique à long terme après prostatectomie totale pour cancer : analyse comparative selon la voie d’abord et le stade clinico-pathologique

      Résumé
      Objectif

      Évaluer la survie sans récidive biologique à long terme après prostatectomie totale pour cancer stratifiée, selon la voie d’abord ouverte et laparoscopique avec ou sans assistance robotisée et le stade clinico-pathologique.

      Matériels et méthodes

      Étude de suivi de cohorte monocentrique de 1313 patients consécutifs traités par PT pour cancer de prostate localisé ou localement avancé entre 2000 et 2013. Les interventions étaient réalisées par voie ouverte (63,7 %), laparoscopique (10 %) et laparoscopique robot-assistée (26,4 %). La récidive biologique était définie par un PSA>0,1ng/mL. La survie sans récidive biologique était décrite par la méthode de Kaplan Meier et les facteurs pronostiques étaient analysés par le modèle de Cox.

      Résultats

      Le suivi médian était de 57 mois (EIQ : 31–90). La survie sans récidive biologique à 10ans était de 89 %, 72 % et 54 % respectivement pour les groupes à risque faible, intermédiaire et élevé de D’Amico. En analyse multivariée, le facteur pronostique le plus péjoratif était le score de Gleason (p <0,001). Le taux de marges chirurgicales positives était de 53 % dans les tumeurs de stade pT3 et de 24 % dans les tumeurs de stade pT2 (p <0,001). La survie sans récidive biologique (p =0,06) et le taux de marges chirurgicales positives (p =0,87) n’étaient pas différents en fonction des 3 voies d’abord.

      Conclusion

      Nos résultats de survie sans récidive biologique après prostatectomie totale ne diffèrent pas selon la voie d’abord et sont proches des séries publiées. La survie sans récidive biologique à 10ans pour les tumeurs à risque élevé sans hormonothérapie est de 54 % justifiant la place de la chirurgie dans la discussion thérapeutique pour ce groupe de tumeur.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Survie sans récidive biologique à long terme après prostatectomie totale pour cancer : analyse comparative selon la voie d’abord et le stade clinico-pathologique

      Summary
      Objective

      To assess long term biochemical recurrence free survival after radical prostatectomy according to open, laparoscopic and robot-assisted surgical approach and clinicopathological stage.

      Material and methods

      A cohort study of 1313 consecutive patients treated by radical prostatectomy for localized or locally advanced prostate cancer between 2000 and 2013. Open surgery (63.7%), laparoscopy (10%) and robot-assisted laparoscopy (26.4%) were performed. Biochemical recurrence was defined by PSA>0,1ng/mL. The biochemical recurrence free survival was described by Kaplan Meier method and prognostic factors were analysed by multivariable Cox regression.

      Results

      Median follow-up was 57 months (IQR: 31–90). Ten years biochemical recurrence free survival was 88.5%, 71.6% and 53.5% respectively for low, intermediate and high-risk D’Amico groups. On multivariable analysis, the worse prognostic factor was Gleason score (P <0.001). Positive surgical margins rate was 53% in pT3 tumours and 24% in pT2 tumours (P <0.001). Biochemical recurrence free survival (P =0.06) and positive surgical margins rate (P =0.87) were not statistically different between the three surgical approaches.

      Conclusion

      Biochemical recurrence free survival in our study does not differ according to surgical approach and is similar to published series. Ten years biochemical recurrence free survival for high-risk tumours without hormone therapy is 54% justifying the role of surgery in the therapeutic conversations in this group of tumours.

      Level of evidence

      3.

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    • Symphysite pubienne infectieuse post-chirurgicale

      Résumé

      La symphysite pubienne infectieuse post-chirurgicale est une affection rare, souvent méconnue car parfois difficile à diagnostiquer. Elle doit être suspectée en présence de douleurs de la région pelvienne avec fièvre et parfois une boiterie ou une irradiation douloureuse vers les membres inférieurs mais la symptomatologie peut être trompeuse. Nous rapportons ici 3 cas de symphysites pubiennes infectieuses post-chirurgicale pour l’illustrer. Les diagnostics différentiels sont nombreux et les examens complémentaires pas toujours spécifiques. La tomodensitométrie (TDM) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont des examens essentiels pour étayer le diagnostic ou guider les prélèvements. Le traitement antibiotique adapté au germe identifié, prolongé au moins 6 semaines, permettra le plus souvent lorsqu’il est débuté précocement d’obtenir la guérison bien que des douleurs puissent persister plusieurs mois.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Symphysite pubienne infectieuse post-chirurgicale

      Summary

      The post-surgical septic arthritis of the pubic symphysis is a rare infection, often unrecognized because sometimes it is difficult to diagnose. It should be suspected in the presence of pelvic pain with fever and sometimes lameness or painful radiation to the lower limbs but the symptoms can be misleading. We report 3 cases of post surgical septic arthritis of the pubic symphysis to illustrate it. Differential diagnoses are numerous and additional tests not always specific. Computed tomography (CT) and magnetic resonance imaging (MRI) examinations are essential to substantiate the diagnosis or to guide sampling. The appropriate antibiotic treatment against the identified germ, which is extended at least six weeks, will most often, when started early, allow the healing though pain can persist for several months.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2015, 3, 25, i

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